mardi 25 octobre 2016

Mon ADN – 2 : je suis : des pourcentages


Les humains ont migré hors de l'Afrique et ont développé des affiliations régionales au fil du temps. Ces affiliations sont présentes comme des schémas ADN et sont visibles aujourd'hui dans la variété des traits physiques qu’ils possèdent. Les scientifiques ont identifié des individus typiques, génétiquement parlant, à partir de différentes parties du globe et ont défini des « populations de référence ». Les participants à  Genographic sont en lien avec les deux populations de références qui leur ressemblent le plus génétiquement. Le brassage important des peuples au fil des âges, signifie qu'une population de référence n’est que la meilleure estimation de la diversité ancestrale d'un individu. En résumé, malgré l’évolution scientifique, l’affinage se fera au fur et à mesure du nombre de participants au projet. La fragmentation des origines est faite en 18 régions de la planète.

Mon gros morceau de 60%
Cette composante de mon ADN provient du long de la côte nord de la Méditerranée. Pendant des millénaires, cette région du monde fut une plaque tournante du commerce et des idées, et donc l’origine d’une grande partie de la culture occidentale moderne. On me dit que mes ancêtres ont peut-être été les premiers agriculteurs à migrer vers l'Europe des milliers Moyen-Orient d'années. Historiquement, cette région a été le foyer de l’Empire romain, base du développement d’infrastructures, de cité et de développement culturel. Et par conséquent terreau de l’homogénéisation des peuples.

Par rapport à mes 60%, mon identité ADN se rapproche des profiles ibérique (mais quelle surprise ?) et de Sardaigne (pourquoi pas).




Ibérique : Cette population de référence est basée sur les groupes autochtones de la péninsule ibérique (Espagne et Portugal). La grande composante de ses populations possède une forte influence des agriculteurs allant du Croissant Fertile au Moyen-Orient venus ici, il y a environ 10.000 ans. On y trouve bien sûr d’autres composantes ADN venues des îles et évidemment, une dernière part de l’ADN qui s’est mélangée lors des deux derniers millénaires : les populations venues d’Afrique du Nord.

Sardaigne : Cette population de référence est basée sur les autochtones de la Sardaigne. Son pourcentage élevé étiqueté Europe du Sud, reflète comme pour l’Ibérie  les influences du Croissant Fertile au Moyen-Orient, arrivée en Italie et en Sardaigne, il y a environ 8.000 ans. L'autre composante de cette référence vient probablement de la population pré-agricole des premiers colons d'Europe, arrivés sur ce continent il y a plus de 30.000 ans durant le Paléolithique supérieur. On trouve là encore une logique présence d’ADN d’Afrique du Nord, du aux migrations ayant traversées la Méditerranée.

Donc, mon premier morceau d’ADN me dit que je viens principalement d’Ibérie et d’Italie insulaire régions squattées par des agriculteurs venus de tous l’actuel Moyen Orient au sens large et plus récemment, d’Afrique du Nord. Sur ce dernier point, commerces, guerres, et Croisade ont forcément agit comme mixeur génétique pour mélanger tout ça. 


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