Les
humains ont migré hors de l'Afrique et ont développé des affiliations
régionales au fil du temps. Ces affiliations sont présentes comme des schémas ADN
et sont visibles aujourd'hui dans la variété des traits physiques qu’ils
possèdent. Les scientifiques ont identifié des individus typiques,
génétiquement parlant, à partir de différentes parties du globe et ont défini des
« populations de référence ». Les participants à Genographic sont en lien avec les deux
populations de références qui leur ressemblent le plus génétiquement. Le
brassage important des peuples au fil des âges, signifie qu'une population de
référence n’est que la meilleure estimation de la diversité ancestrale d'un
individu. En résumé, malgré l’évolution scientifique, l’affinage se fera au fur
et à mesure du nombre de participants au projet. La fragmentation des origines
est faite en 18 régions de la planète.
Mon gros morceau de 60%
Cette
composante de mon ADN provient du long de la côte nord de la Méditerranée.
Pendant des millénaires, cette région du monde fut une plaque tournante du
commerce et des idées, et donc l’origine d’une grande partie de la culture
occidentale moderne. On me dit que mes ancêtres ont peut-être été les premiers
agriculteurs à migrer vers l'Europe des milliers Moyen-Orient d'années.
Historiquement, cette région a été le foyer de l’Empire romain, base du
développement d’infrastructures, de cité et de développement culturel. Et par
conséquent terreau de l’homogénéisation des peuples.
Par
rapport à mes 60%, mon identité ADN se rapproche des profiles ibérique (mais
quelle surprise ?) et de Sardaigne (pourquoi pas).
Ibérique : Cette population de
référence est basée sur les groupes autochtones de la péninsule ibérique
(Espagne et Portugal). La grande composante de ses populations possède une forte
influence des agriculteurs allant du Croissant Fertile au Moyen-Orient venus
ici, il y a environ 10.000 ans. On y trouve bien sûr d’autres composantes ADN
venues des îles et évidemment, une dernière part de l’ADN qui s’est mélangée
lors des deux derniers millénaires : les populations venues d’Afrique du
Nord.
Sardaigne : Cette
population de référence est basée sur les autochtones de la Sardaigne. Son
pourcentage élevé étiqueté Europe du Sud, reflète comme pour l’Ibérie les influences du Croissant Fertile au
Moyen-Orient, arrivée en Italie et en Sardaigne, il y a environ 8.000 ans.
L'autre composante de cette référence vient probablement de la population
pré-agricole des premiers colons d'Europe, arrivés sur ce continent il y a plus
de 30.000 ans durant le Paléolithique supérieur. On trouve là encore une
logique présence d’ADN d’Afrique du Nord, du aux migrations ayant traversées la
Méditerranée.
Donc,
mon premier morceau d’ADN me dit que je viens principalement d’Ibérie et
d’Italie insulaire régions squattées par des agriculteurs venus de tous
l’actuel Moyen Orient au sens large et plus récemment, d’Afrique du Nord. Sur
ce dernier point, commerces, guerres, et Croisade ont forcément agit comme
mixeur génétique pour mélanger tout ça.
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