mardi 25 octobre 2016

Mon ADN – 1 : l’origine du monde



Non, évidemment, aucun rapport avec le tableau de Courbet.
Il y a quelques temps, j’ai participé au Genographic Project. Je fais donc partie des presque 800 000 participant à avoir donné son ADN pour remonter les racines de mes ancêtres jusqu’à il y a plusieurs dizaines de milliers d’années.
Alors oui, quelque part ce que vous allez découvrir là, c’est personnel. Je le dépose en billets de blog comme une expérience humaine et plus. Le plus concerne le fait qu’on a de plus en plus de nationalisme dans les pays, des gens fiers de leurs racines, promptes à planter un drapeau au cœur de frontières de leur pays. Cette étude donne un peu de recul sur la question et rappelle ou informent ceux qui ne le savent pas, qu’il n’existe à ce jour qu’une seule race humaine. Les éventuelles différences se font par ethnies, cultures, langues, etc. Vous verrez, les flux migratoires de mon ADN sont assez étonnants.

Comment ça se passez le Genographic Project ?
Assez simplement, après avoir déboursé une somme conséquente (j’étais content du paiement d’un éditeur), vous recevez un kit de prélèvement (en anglais), vous permettant de faire un prélèvement ADN. Des petites tiges en plastique que vous passez dans la bouche et que vous renvoyez ensuite scellées dans des tubes en plastique. C’est anonyme avec un code et un identifiant.
Je vous vois venir : rien n’est anonyme. En effet, il suffirait de recouper des données entres les différentes entreprises en lien avec cette expérience pour m’identifier. Par ailleurs, se pose aussi la question du fichage de mon ADN. On remplit une fiche précisant que l’on veut, ou pas, une utilisation des résultats pour d’autres études et donc potentiellement être fiché. Ne nous leurrons pas, il est impossible de vérifier si nous sommes fichés. Cependant, outre que je n’en ai rien à faire, notre société nous oblige de plus en plus à être numérotés (N°SS, carte bleue, passeport, etc). Du coup, un peu plus ou un peu moins….
Enfin, quelques semaines après, vous vous rendez sur le site avec vos identifiants pour consulter votre histoire génétique.

Comme tout est en anglais, je vais tenter de traduire au mieux mes résultats. Certaines données scientifiques pourraient en pâtir : je ne suis pas traducteur. Par ailleurs, si d’éventuels membre de ma famille tombent sur ce blog et ne désirent pas en savoir plus, il suffit de s’arrêter à cette fin de phrase. Là.

Sachez donc pour commencer que mon ADN comporte 1,1 % de gène Néandertal. La branche paternelle part de l’Afrique de l’est pour se diriger vers l’Asie du sud et ma branche maternelle démarre presque au même point d’origine, mais une fois dans le Moyen Orient, la migration a bifurqué vers l’Asie centrale, remonte vers l’Europe centrale et rejoint les côtes ouest de l’Europe. 



Le Néandertal qui est en moi
Nos ancêtres humains modernes ont migré à travers l'Eurasie, ils ont rencontré d'autres espèces d'hominidés et se sont métissés. Ces espèces « cousines », comme l'homme de Néandertal, sont aujourd’hui éteintes. Cependant, la base génétique de presque tout le monde né hors de l'Afrique aujourd'hui comprend 1%  à 3% cent d’héritage ADN de ces hominidés.


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