mercredi 1 mars 2017

Rangement du cortex moteur



Je sais que j’ai promis de me remettre à mon feuilleton ADN. J’essaye pour le moment de ranger… ma tête et prévoir l’avenir. Deux choses qui vont de paire lorsqu’on parle de romans. Si tout va bien, je me roule sous peu dans les Dust bowls avec les années 30, la poussière et un peu de surnaturel. Wait and see, je vous en dis plus dès que le contrat arrive.
Detroit est définitivement parti. Loin, pour les retouches finales et ensuite chez l’imprimeur. Il va voguer quelques mois pour revenir sous forme de papier en septembre prochain. J’en profite pour remercier la team Gulf Stream pour leur super travail, serein et professionnel. J’en viendrais presque à remercier mon éditrice pour m’avoir demandé d’écrire ce roman en si peu de temps.
J’en ai presque terminé avec Detroit, la ville. Si, si …. Presque. Je viens de renvoyer mon manuscrit bouclé à mon autre éditrice, chez Pygmalion. Pour le coup, j’ai beaucoup d’avance. Le texte reviendra donc pour des quelques corrections et annotations. Et puis, pour ne pas perdre le fil, je signe aussi sous peu pour un autre texte sur Detroit. Cette fois, c’est pour du jeu de rôle. Je devais le faire pour un magazine à la sauce Monde des Ténèbres, mais on ne s’est pas entendu sur les détails de contrat. Rien de grave, on est reparti chacun de son côté et voilà maintenant que le projet devrait revêtir une autre couverture de jeu. Pareillement, le contrat devrait arriver sous peu, je vous en reparlerais, donc.



Et puis il y a cette autre histoire, qui va se dérouler à la Nouvelle Orléans que je suis en train de modeler. Ce fameux synopsis à formater. Les idées commencent à se mettre en place. Pour le cadre, c’est facile : NOLA, la musique et sa cuisine. Pour la trame globale, c’est bon aussi. Les personnages prennent peu à peu corps avec leur passé et je me torture donc les méninges pour savoir de quel point de vue je vais me placer pour raconter l’ensemble. L’omniscient est par définition pratique pour avoir une vue d’ensemble et traite les différents protagonistes « vue de dessus ». Mais c’est là le problème, je trouve que pour mon récit, ça risque de manquer de passion, de tripes. Du coup, il me faudrait me glisser dans la peau d’un narrateur-personnage. Ce qui m’ôte certaines parties de l’histoire… Du coup, il y a comme une odeur de roman choral qui se promène sur le bayou…
Et pour tout vous dire, le Nord me manque un peu… J’ai des idées scandinaves qui commencent à pousser dans l’arrière de mon crâne.
Quand je vous dis qu’il faut que je range tout ça.

NB : je ne sais pas si je referais un billet d’ici là, alors je précise que je serais le 18/19 mars à Montpellier, pour la convention Au-delà du Dragon.


Je finis par une touche de teasing