lundi 30 mai 2016

Imaginales 2016 (retour)



Vous allez probablement manger du compte rendu d’Imaginales 2016 à foison dans les prochains jours. Je ne vais pas vous en parler dans le détail. Je vais juste souligner que j’étais très bien entouré pour cette fresque 2016 (qui part aux USA, dans le Wisconcin) ; par mes deux amies de pinceaux : Diane Ozdamar et Sandra Violeau. Des femmes talentueuses et d’une gentillesse et humanité sans fin. Bref, un vrai bonheur de travailler avec elles sur la fresque pendant quatre jours, et de partager des dîners/déjeuners avec des discussions plus ou moins sérieuses. 


 Je ne peux que vous inviter à aller voir leur travail et aussi lire l’interview faite sur le site des Imaginales : http://www.imaginales.fr/blog/imaginales-2016-interview-diane-et-sandra-par-orfilinn

 (c) J-E Aubert - 2016 


L’édition 2016 était particulièrement chargée pour moi : deux tables rondes en tant qu’auteur-illustrateur, la fresque, les dédicaces, la modération d’une table ronde sur le jeu de rôles…. 
















Un extrait de la table ronde sur les elfes, trolls et berserkers : https://www.youtube.com/watch?v=iO2sa0nWTwo
Un moment intéressant, où j’ai notamment rencontrer Aurélie Wellenstein (un roman de plus sur la pile à lire). J’en profite pour remercier notre super modérateur Christophe.


(c) Harmony TheWitch - 2016

Pour d’autre infos et tables rondes, rendez-vous sur ActuSF (www.actusf.com/). Vous y trouverez  notamment celles de Charlotte Bousquet : https://www.youtube.com/watch?v=Np25877x-hc / https://www.youtube.com/watch?v=bCPwX4dWd1E
Pour les autres, allez sur youtube avec le fil qui rassemble des dizaines de vidéos : https://www.youtube.com/results?search_query=imaginales+2016&page=1


Le reste, c’est bonheur, rencontres, retrouvailles, dîners (merci à Victor et Elisabeth pour les discussions durant le dîner officiel), discussions (jdr, politique, fantasy, livre...), boisson… Mention spéciale à la mirabelle du Bougnat. Il y a aussi les gangs qu’on est heureux de retrouver : je ne donnerai pas plus d’info que celui des bloggeuses de choc ou celui des auteurs aux pseudos animaliers. On vit à 200 à l’heure, on croise des copains de plumes ou de pinceaux, le temps d’échanger un mot, on glisse dans une autre réalité, celle des lecteurs. Merci pour tous ces retours positifs de lecture pour mes deux premiers romans. Il y a également ces discussions avec éditrice avec qui on peut parler ouvertement, de nos avis, attentes et goûts personnels. Il y a ces moments de partages non loin de la fresque, il y a ces amis qu’on aperçoit de loin durant tout le festival, il y a ces instants magiques où lors d’un dîner une autrice nous recommande de manger la soupe avec qu’elle refroidisse (une soupe froide). En résumé, un sac d’instants qui resteront longtemps dans le lieu de stockage personnel que l’on nomme communément mémoire.
Et enfin,  il y a le retour épuisé mais heureux. Et le lendemain, où tout le monde se débat sur les réseaux sociaux pour rester encore un peu plus longtemps  dans la magie des Imaginales.

Nb : gros merci aux personnes de l’ombre, les libraires, organisateurs, bénévoles et agent d’entretiens. Grand merci à Stéphanie Nicot, Stéphane Wieser et Marion Bailly qui sont les chefs d’orchestre devant et derrière le rideau magique.

Nb bis : toute personne sensée sait qu'en se rendant là-bas on ne peut pas lister tout le monde alors j'ai fait un name droping limité ;)

 Nb ter : info de mon arrivée au festival par le libraire du salon de la semaine prochaine à Magny en Vexin : L'enfant Mitrailleuse est en rupture de stock. Confirmé par l'éditeur, les 900 exemplaires ont disparus en un mois :)

mardi 24 mai 2016

Avant les Imaginales 2016



Ce n’est pas une grande surprise vu que je coordonne la fresque sur place (avec Sandra Violeau et Diane Ozdamar pour team-painter), mais comme chaque année, on pourra se croiser aux Imaginales (Epinal, pour ceux qui ne suivent pas). Un grand festival, chaleureux et amoureux du livre, du jeu, de l’image et de l’imaginaire au sens large.


Sur place, vous me trouverez en dédicaces (notamment pour Cœur sauvage, L’enfant mitrailleuse et mes nouvelles parues chez Rivières Blanches), mais je serai également présent pour co-peindre une fresque (hors normes cette année). Par ailleurs, je participerai à deux cafés littéraires :

Samedi 28 mai à 12h : Trolls, elfes, berserkirs… et autres créatures de fantasy !

Café littéraire avec Jean-Claude DUNYACH, Fabien FERNANDEZ, Aurélie WELLENSTEIN, Damien SNYERS - Lieu : Magic Mirrors 1

Dimanche 29 mai à 12h : Chats gentils, minets louches… Et méchants félins !

Café littéraire avec Fabien FERNANDEZ, Cindy VAN WILDER, Hélène M. LARBAIGT, Sylvie LAINÉ, Emma LANERO - Lieu : Magic Mirrors 2
Par ailleurs, je me suis fait embarquer pour modérer une table ronde le dimanche à 16h à l’Espace Cours. 
En partenariat avec le club Forge-Mondes
Jeux de rôle…et imaginaire ! avec Fabien Cerutti, Alexis Fontbonne, Jean-Philippe Jaworski.
Modération : Fabien Fernandez


Bref, un grand programme pour cette année.

Venez nombreux, on va bien s’amuser.


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lundi 16 mai 2016

Lecture de Dark eras : étape 2



Dark eras _ Chronicles of Darkness
Chapitre : The Wolf and The Raven

Mettez vos moufles et votre cape, il va faire froid, on part en virée chez les Vikings. Un peu plus de 30 pages sur un sujet aussi vaste que cela, c’est pas mal. Suite à ma lecture Dust Bowlienne j’avais été un peu refroidi (sans mauvais jeu de mots) mais nous voilà avec un bon chapitre. Déjà, on est dans un cadre qui se veut historique. Fini donc les casques à cornes et les drakkars. Enfin, on se rapproche des véritables Vikings. Quand on a ça en introduction, c’est plutôt un bon début pour moi. D’ailleurs, j’ai oublié de préciser que The Wolf And The Raven est un cadre de jeu divisé en deux : le premier pour Werewolf : The Forsaken et le second pour Geist, The Sin-Eater.
On commence par les thèmes set inspirations. Une belle brochette d’éléments qui mettent l’eau à la bouche. Au contraire de mes souvenirs de Wolfves of the Sea parus il y a plusieurs années pour la gamme Dark Ages, on ne traitera pas ici que du cadre raids et scandinavie. Les auteurs on prie une période large et charnière. On se trouve sur la fin de l’expansion viking. Encore assez présente pour favoriser les raids et pourquoi pas les découvertes de nouvelles terres, et assez avancée dans le temps pour se trouver dans un passage de l’histoire important : les colonies vikings et surtout le passage au christianisme. De quoi faire autant dans la baston que dans la politique voire la quête d’identité. Seul gros bémol à cette intro, sources et thèmes : il manque dans les sources Wardruna. C’est une erreur très grave (surtout quand on cite la série tv Vikings). Comment ne peut-on pas nommer ce groupe incontournable qui transpire la musique viking dans chacune de ses notes. Pour moi, c’est le point le plus sombre de ma lecture. 

Pendant les huit prochaines pages, on vous décrit les vikings. Du Raiding and Trading, aux descriptifs géographique allant de la Scandinavie à l’Irlande en passant par la France ou encore l’Islande. Un peu d’histoire, mais aussi une partie sur la religion, évidemment. Ensuite, on vous explique comment intégrer vos PJ à tout cela. Un peu plus d’une dizaine de pages regroupant les tribus, les auspices, les merits, les esprits et les adaptations à faire pour le cadre historique. On vous colle également des nouveaux rites, dons et conditions. Du beau matos de jeu ! Ça se termine par des idées de scénario par rapport aux setting proposés, notamment à Dublin. Ensuite, on passe au second jeu : Geist.



Autant que le cadre de jeu de ce chapitre m’intéressait pour mon intérêt pour la culture viking, autant que c’est surtout pour Geist que ça me démangeait de le lire (je n’ai toujours pas lu Foresaken).
Là, on change de musique, on intègre la société viking par une autre porte, la petite, avec de l’occulte et la double porte par les cadavres des champs de bataille. Et au milieu, les PJ. Perçus comme des devins, ils sont aimés/détestés comme dans toute société qui se méfie et est dépendante partiellement du surnaturelle. Ce qui est intéressant, c’est qu’on revoit des mythes vikings, et qu’on présente les Sin-Eaters comme le Hanged Man : sous entendu Odin le gars qui faisait aussi la compta dans le service de l’entreprise des morts. Là encore, on parle religion. Conflit et/ou mélange entre les païens et les chrétiens pour en faire des mythologies, des Ethos et tout ce qui tourne d’intéressant pour les Geist. Certaines facilités dans le genre, notamment dans la présentation de certains royaumes des morts, mais d’autres choses très biens trouvées, notamment dans quelques Kereboi. Nouvelles cérémonies et adaptation de la Clé Industry, qui devient Forge. Outre les bonus de règles dans cette partie, ce que j’ai trouvé plaisant c’est le remplacement du réseau Internet contemporain dans le cadre historique. En effet, ce dernier est remplacé par…. Des corbeaux.  Les Sin-Eaters ont des contacts avec les animaux et s’en servent pour obtenir ou diffuser des informations. Tout cela avec des cérémonies et une mécanique assez bien trouvée et plaisante. On termine le chapitre par les fameux royaumes des morts dont je parlais plus haut et une petite idée de scénario, pas transcendante mais exploitable. Une histoire de bannière familiale et de draugr (comprendre ici : vampire).
Au milieu de tout cela, vous avez évidemment le tableau récapitulatif de tous les jeux de la gamme et par quel bout les rattachés au cadre viking en trois phrases.
Au final donc, à prendre et à laisser, mais un chapitre bien écrit, bien agencé et avec des bonnes idées. Pas mal de choses pour des parties avec un minimum de travail. Me voilà remotiver pour lire la suite. Peut-être le chapitre des démons sur la Guerre Froide….