lundi 7 décembre 2015

Je me suis trompé

Ce matin, j’ai fait une grave erreur. J’ai collé un message sur Facebook disant que je ne voulais pas entendre ce jour, l’abstentionniste s’étaler sur mon mur virtuel. Je me suis trompé, je le reconnais. J’aurais eu un peu plus d’esprit d’à-propos, j’aurais su que j’allais m’attirer les foudres du groupuscule d’abstention. Un groupuscule de 50% de français. Ma plus grosse erreur, n’était pas de dire que j’étais en colère contre eux, c’était simplement de dire que je ne voulais pas les entendre ce matin. Ce jour. Stupide ! J’aurais mieux fait de ne pas me connecter. Après tout, ce n’est pas une bulle Facebook, c’est une toile. Un entrelacs de personnalités. Donc, mea culpa, je ne le ferai plus.
D’un autre côté, j’ai reçu des messages de soutien, des mails amicaux (même de gens pas d’accord avec moi), donc je ne suis pas seul à penser que l’abstentionnisme n’est pas bien pour le pays. Et puis, j’ai pu découvrir aussi moult arguments des dites personnes qui se sont senties agressées. Ce qu’il en ressort est que j’ai tort et elles, raisons. J’ai donc, après pas mal de d’échanges sur mon mur virtuel, supprimer le message : fatigué de devoir répéter mon message premier face aux explications abstentionnistes.
J’ai tort de croire en ce système vérolé, de croire que le vote c’est quelque chose qui est un gros bonus en France, arraché avec le sang, des hommes, mais également des femmes (droit de vote des femmes : 1944, si je ne me trompe pas). Je suis naïf de vouloir voter, sachant que des pays n’ont pas ce droit. Simple d’esprit peut être de croire que ce n’est pas en ne faisant rien pour tout un tas de raisons probablement valables, que ça va faire avancer les choses. Je suis un crétin : je crois en l’action, à l’engagement pour autrui et en la solidarité. Pauvre de moi utopiste. Car oui, quand on vote, on ne le fait pas pour la tronche de la personne sur l’affiche, on le fait pour un programme, on ne le fait pas uniquement pour nous mais pour des valeurs qu’on croit être bonnes pour la population. Et là, je ne fais pas de distinction, votez ce que vous voulez. Il m’est arrivé de glisser un bulletin dans l’urne, juste pour soutenir un programme qui voulait désosser des centrales nucléaires obsolètes, ou pour une répartition plus juste des salaires. Bref, le vote c’est peu de chose. 



Ma bêtise crasse, m’a poussé à croire que l’on avait une chance de ne pas donner le pouvoir (aussi faible soit-il) à une famille politisée uniquement en quête de pouvoir et de haine de l’autre. Dans une semaine, j’aurai encore plus le nez dans mon erreur, car on va forcément perdre du terrain face à eux. Alors il y a tout un tas de chiffres et de statistiques qui démontrent que l’abstention, ça n’agit en rien sur la montée du FN, que 50% d’électeurs représentent en fait la France. Possible, je vous le dis, je suis loin de tout savoir. Les politiciens sont peut être tous les mêmes, des menteurs, des tricheurs, des cumulards, etc. Même si en regardant de plus près on se rend compte que la palette est large qu’il n’y paraît. Peut être que l’abstention qui aspire à faire s’effondre le système sur lui-même permettra finalement de reconstruire un truc meilleur derrière : elle serait alors LA solution. Mais en fait si l’abstention s’abstient, elle ne fait rien par essence, si elle attend maintenant, cette entité de 50%, elle ferait quoi pour bouger les choses ensuite ? C’est quoi le monde meilleur attendu ? Je me base uniquement sur mes  maigres réflexions, documentations et sur l’histoire, qui pourrait. Alors peut être faut-il laisser faire, de manière désabusée. Voir tout ça se casser la figure, sans poésie, des ruines squattées par des mouvements xénophobes, homophobes, misogynes… Ou pas.
Peut-être peut-on encore rêver ? Ne pas fainéanter devant un système qui pourrait démontrer toutes les faiblesses et le non-programme de l’extrême droite. Peut-être, que le fronton de nos institutions mérite de garder ces trois mots, ceux qui étaient scandés face à Daesh, il n’y a pas si longtemps. Peut-être peut-on encore y croire. Croire que nous sommes dans une république avec un principe de vote pas totalement volé. Croire que la politique de l’autruche n’est pas la bonne méthode. Croire que l’espoir est une bonne chose. Se dire que chaque petite action positive que l’on fait, poussera certains dirigeants à ne plus vendre des armes à l’étranger pour qu’elles nous reviennent en pleine tête. Croire qu’en agissant, on obtient un monde meilleure (plus qu’en grommelant dans sa barbe et en se regardant le nombril). Croire que le fait d’écrire un livre sur les tigres de l’Amour ça peut déclencher une fois, chez une personne, un sentiment de compassion qui en sauvera un animal. Croire que dessiner des renards polaires pourrait, je ne sais pas, faire en sorte qu’on ne le voit pas sa fourrure sur les cols de manteau ? Croire, encore, que rédiger un roman traitant du racisme, fera que par accident, un lecteur se rendra compte que celui d’à côté, n’est pas si différent.
Croire qu’écrire, dessiner créer, voter, c’est une action qui demande des efforts, mais purée, quand ça marche, une fois, une seconde…. C’est une sacrée victoire. Croire en l’autre, celui d’en face, le voisin, celui qui n’a pas la même culture, pas la même couleur de peau… au lieu de fuir, d’avoir peur, car il est habillé d’un tissus trop bariolé.
Promis, j’essaye de ne plus faire de billets sur les élections d’ici à la fin de l’année. Je m’étale un peu, ici c’est mon blog, c’est encore un tout petite peu plus privé qu’un mur Facebook. Et comme je vous le disais, je me suis trompé, peut être : je crois (encore) en l’humanité.

P.S. : Bise au blog de l'ami Lionel Davoust. Beaucoup lus rock'n roll que le miens.  
P.S. 2 : Point de haine ici, juste dire de manière plus limpide que sur FB : faites ce que vous voulez. Personne ne vous oblige à lire cela, j'ai lu pas mal d'argument contre le vote, ça me va pour l'instant.

mardi 1 décembre 2015

Je dis non au FN



La semaine prochaine nous votons.
Je ne vais pas vous dire pour qui voter, chacun fait ce qu’il veut. J’ai juste envie de faire un petit billet pour souligner pourquoi c’est assez… naze, de voter pour le FN. Évidemment, ce n’est que mon avis, la liberté de parole est encore présente en France (pour le moment) et la liberté d’expression aussi (même si on a vu récemment des journalistes se « faire démissionner » pour des propos contre l’état d’urgence. Ne cherchez pas, se faire démissionner c’est comme se faire suicider…) Tout ça pour dire, que les commentaires seront triés, si vous voulez un droit de réponse (insultes ou trucs qui ne me plaisent pas) vous êtes libre de le faire sur votre blog ou autre.
Mais revenons au sujet principal : non au FN. La première chose serait déjà de préciser que je considère que le vote est important, si ce n’est pour orienter une politique globale du pays, au moins pour empêcher certaines dérives. Ensuite, je suis conscient que le vote du changement pour le changement, c’est maint…, hum, tentant. La politique et les déceptions actuelles orchestrés par le gouvernement qui traînent un vague drapeau dans la boue où il est inscrit Gauche, pousse favorablement dans ce sens. Mais si nous prenons les choses dans l’ordre, il y a Marine (elle dirige puisqu’elle a tué politiquement le père – Est-ce un problème d’Œdipe politique ?) qui commande. Elle dirige l’avion de combat, et elle se présente pour la région Nord… où elle n’habite pas. Ce qu’elle veut, c’est le pouvoir, pour le pouvoir (comme beaucoup de politiciens, nous sommes d’accord), mais pour financer son gros engin, elle a écrasé pas mal de gens, use de propos xénophobes, voire racistes (oui, c’est moche en plus de ne pas être légal en France)…comme son père le faisait. Elle est aussi soupçonnée de détournement de fonds européens : c’est un journal bien à droite qui le rapporte : le Figaro. Et il n’est pas le seul. Je passerai sur les éventuelles subventions du parti venues de Russie. C’est comme pour Sarkozy, c’est juste illégal. Je passerai aussi sous silence les soirées… puis non : Marine Lepen va danser avec les négationnistes Autrichien. C’est clair ? (cf. par exemple l’Express)

Ensuite, en suivant Marine, on regarde son programme et on se rend compte que le parti veut revenir avant 1970. Une époque ou l’on pousse à la natalité, où les femmes restent à la maison, où l’IVG est illégal (oui, la loi Veil date de 1975) et où la peine de mort est rétablie. Un article très détaillé sur le programme du FN se trouve sur Médiapart.

N'oublions pas les "avortements de détresse"

N’oublions pas la haine des étrangers, de toutes sortes. Ceux des différentes vagues d’immigrations, passées comme présentes. Et oui, la France est un mélange. Elle n’a jamais été blanche ou même chrétienne. C’est un mythe. Nous sommes un pays de passage et de squatte. C’est juste que la religion catholique a massacré assez de cultes dits païens pour s’installer. Ce qui ne la rend pas plus légitime qu’une autre à mes yeux. Si on fait un autre crochet historique auquel veut s’attacher le FN : Jeanne d’Arc. Là, faut juste souligner que c’est paradoxal de vouloir remettre les femmes derrière leurs fourneaux tout en prônant une femme au mythe indépendant et guerrier. Triste logique qui se prend les pieds dans le tapis. Mais bon, le FN veut faire feu de tout bois pour imposer la laïcité en France. Au détail près que ça tire à boulets rouges surtout sur l’Islam, mais quand on a des catholiques intégristes… silence radio. Bref, la religion et le FN, c’est flou. Petit détail en passant, les « étrangers » vrais ou français qualifiés comme tels, payent des impôts en France et rapportent énormément d’argent. (cf. le Courrier international…. Par exemple)
C’est flou, tout autant que leurs positions écologiques d’ailleurs : rien de concret d’avancé sur le sujet. Le FN veut se la jouer national, avec une énergie abondante pour les foyers, sans forcément préciser une sortie du nucléaire ou un développement d’énergies plus propres…Bref, le mot écolo est à la mode ils l’ont donc glissé dans leur programme.
Niveau Justice, on a le rétablissement de la peine de mort, bien sûr. En fait, la peine de mort a été supprimée juste pour passer le temps, pas du tout parce qu’on croit en une véritable justice. Et si on la remet en place, on aura les mêmes dérives punitives que dans d’autres pays : Oups, pardon, on croyait qu’on avait des preuves et on vous a buté. Cf. Pour ce point l’excellent Idée Noires de Franquin.




Passons sur la multiplication des places en prisons qui coûtent un bras au pays mais ne résolvent pas les problèmes de prévention et de réinsertion.
Passons à la culture, ça va être bref. Pas besoin de beaucoup clics sur Internet ou de lecture de journaux pour voir que le parti, déjà en place dans certaines communes, coupe les vivre aux artistes et aux projets culturels (et médiathèques) en général. Sans parler des « tu serviras de nounou pour avoir ton logement d’artiste moins cher ». Autant de subtilités qui poussent à soulever le coin de l’étiquette FN pour y retrouver les racines de la classification de « l’art dégénéré ». Je vous laisse fouiller. Un indice, il y a un rapport avec le Seconde Guerre mondiale.

Je me rends compte que je pourrais continuer des heures comme ça, la liste est tellement longue. En résumé, je considère qu’on ne vote pas uniquement pour nous. Qu’on a le droit de penser aux autres. On ne vit pas tout seul, c’est le principe même d’une nation. En ce sens, il est inutile de pointer du doigt un bouc émissaire car de toute manière, à ce rythme là, le doigt se retournera à un moment contre nous. Hier les Juifs, aujourd’hui les Musulmans, demain les pauvres, les écolos, les homo…. ? Je finis par un point important (juste un exemple qui pour moi suffit largement à ne pas voter pour la Marine faussement propre ou sa nièce : si on vote FN, on vote contre les droits des femmes. Point barre.

Mais bon, ne terminons pas sur une note négative. Un peu d’humour.


mercredi 18 novembre 2015

Tranche de vie, tranchée à la kalach




4h25 : boum, boum.
J’ouvre un œil, puis le second. Il fait sombre. Silence. J’ai donc rêvé. Pourriture de rêve qui dégouline sur la période éveillée. Ça nous arrive à tous. Je tente de me rendormir, ma moitié étant encore dans les bras de Morphée. Je ferme un œil, puis le second.
4h26 : Boum ! Boum ! Boum !
Cette fois j’ai les yeux grands ouverts. Un doute, cependant. Ce ne sont pas les malades qui remettent ça quand même ? Je me lève, vais à la fenêtre. Entrouvre. Ce n’est pas un crétin qui frappe sur une poubelle vide. Ce sont des détonations. Rafales. Taratata ! Tac Tac tac. Un calibre plus gros que l’autre. Semi automatique. Rafales courtes. Par rapport où nous nous trouvons, c’est vers le métro Porte de Paris. La guerre s’arrête quelques minutes. Explosion. Le bruit de tirs qui se déplacent. On a passé 4h30. Je crois que ça suit la ligne de tram, vers le RER. Puis plus rien. Fini. Nada. Niet. Oualou ! (en plusieurs langues, car je suis Dyonisien et fier des mélanges culturels).
J’attends, passe sur les réseaux sociaux. Laisse un message sur le PiafBleu pour savoir si je suis le seul à y avoir prêté attention. S’il y a un truc spécial, si je délire. Rien. 20mn de spectacle auditif plus tard : calme plat.
Je retourne me coucher.




5h. La fête à Kalach reprend. Explosion. Détonation. Tac Tac Tac. Le rythme change. Les silences se multiplient. Je ne peux plus dormir. Je me lève. C’est définitif, je ne fermerai plus l’œil… J’allume l’ordinateur, en quête d’infos. Les premières news tombent : « intervention de police à Saint-Denis ». Les tirs reprennent. Un hélico entre dans la danse. Mes pensées stupides se multiplient : des Famas ? Des Kalach ? Ça crache du lourd ! Alors c’est à ça que ressemblent les nuits des gens, de l’autre côté de la méditerranée ? On s’y habitue ? On peut dormir avec ce genre d’attaques sonores ? Le Président à dit qu’on était en guerre : purée, c’est ça la guerre ?
Les minutes passent, les médias racoleurs se jettent sur les premières miettes. Premiers messages amicaux pour savoir si on va bien. Ma moitié et maintenant là, pas loin. On se colle à CharognardTV. Les seuls à donner des informations pour le moment. Les accalmies laissent place à de nouvelles détonations. Le jour se lève. D’autres médias un peu plus sérieux mais moins réactif commentent l’intervention du RAID et de la BRI. La valse médiatique tourne en rond. Pas d’info concrète. Pourtant, bêtement, entre deux messages pour rassurer nos proches, on a le cerveau branché dessus. Puis, les combats cessent, les messages pour rester chez soit tombent. Les flics débarquent dans la rue, repoussant à coup d’ordres secs les « journalistes » et les badauds en manque de sensations, portables à la main. Une voisine sort la tête par la fenêtre. Elle interpelle une connaissance sur le trottoir d’en face. L’homme nous dit que lui et des collègues sont arrivés dans une rue, se sont fait braquer par quatre types en jeans avec des vestes militaires des cagoules et des kalachnikovs.


Petit à petit, il n’y a plus que le bruit de CharognardTV. Au bout d’un moment, résignés à être bloqués chez nous, on se déconnecte et on reprend une vie « normale ».
Donc oui, nous allons bien. Et merci à tous ceux qui nous ont contactés pour prendre des nouvelles. Demain est un autre jour, j’aurai dormi… et je repartirai en quête de bonheur et de créativité : juste pour faire la nique aux bas du front en chasse d’étranger (en l’occurrence l’histoire ne leur donnera que des Belges pour « étrangers ») et aux pourritures qui se croient tout permis, derrière leurs armes achetées aux Européens avec des seaux remplis de liquides aussi sombres et poisseux que leur esprit.

Nb : c’est juste un épisode partagé. Un ressenti, non pas pour raconter ma vie dont tout le monde se moque, mais qui m’a semblé important de raconté. Ça m’est venu quand j’ai lu le billet de Catherine, mieux écrit, plus intéressant.

vendredi 30 octobre 2015

Petit point de normalité



Me revoilà, je sors peu à peu la tête de l’eau. Rien de spécial aujourd’hui, juste un point sur la situation actuelle. Tout d’abord, des retours très positifs sur mon roman « Cœur sauvage » (ed. Oskar). Ce qui n’est pas rien pour moi. Un premier roman, et pour le moment que du positif, du coup de cœur sur certains sites/blogs et mes premières rencontres avec les lecteurs au salon de Montreuil.
« Laponie, voyage polaire » (éd. Nomades), continue, lui, son petit bonhomme de chemin. Il est prévu pour cette fin d’année une dédicace (à confirmer) et deux expos (à confirmer). Mais il a été aussi l’objet d’un court-métrage en stop motion par mes petites mains. Je viens tout juste de le terminer et il s’en va pour un concours. Après ce concours, je le diffuserais peut être un peu plus largement. Je suis encore novice dans ce domaine, je prendrai donc conseil auprès de Nicolas Bianco-Levrin, l’homme de talent qui à su m’encourager à me remettre au stop motion. La belle surprise, est que Melina Tobiana m’a autorisée à utiliser sa musique pour le film. Merci à elle !

Mais ce n’est pas tout, car ça bouge du côté jeu de rôles. Le jeu d’initiation « D-Start » qui paraît chez Matagot, est en plein maquettage. J’ai vu les premières ébauches, ça promet !


Pendant ce temps-là, « Stygmates » auquel je participe pour l’écriture est en plein crowfunding. Un pont entre le jeu de figurine dont il est issu vers le jeu de rôles. Là encore, un jeu d’initiation, mais pas que, car les vieux de la vieille pourront aussi y trouver leur bonheur dans ce jeu post apo. 




Et il y a Star Wars. Je baigne dedans depuis quelque temps. Au programme, un gros dossier pour s’y retrouver dans l’univers des jeux de rôles papier + un scénario faisant suite au kit d’initiation « Force et Destiné ». Tout ça, dans le prochain JDR Mag qui sort quelques jours avant le film Force Awaken ! En attendant, vous pouvez lire le dernier numéro du mag, il y a notamment mon article sur les PNJ :

Sur le même sujet, j’ai également un projet avec le grand et vénérable Sandy-Ithorien-Julien… mais c’est top secret. Et un projet solo, qui suivant les bons conseils d’un de mes sages éditeurs, je vais aller tout de suite présenter aux USA. Bon, il faut juste que je termine de le mettre en anglais.


Toujours en jeu de rôles, on pourra peut-être se croiser aux Rencontres du Club Pythagore, dans 10 jours. J’y maîtriserai une partie de Necropolice. Et en parlant de ce jeu, il y a un supplément en écriture. Une belle surprise signée : Charlotte Bousquet, Guylène Le Mignot, Benoit Attinost, Sandy Julien et moi-même). Enfin, je ne résiste pas à vous dire que je suis en train de finir la réécriture de la nouvelle édition de « Project Pelican ». Une véritable 2nde édition ! Refonte du système, ajustement de l’univers, mise à plat de la charte graphique. Tout ceci avec l’aide de Sébastien Célerin et Maxime Plasse. En attendant, vous pouvez acheter le jeu et/ou télécharger les scénarios gratuits en ligne : http://www.les12singes.com/18-necropolice

Au registre BD, deux projets sont en train d’être finalisés. Enfin, les dossiers pour envoyer aux éditeurs. Après, c’est le début de l’aventure !

Et pour les romans, j’attends la date de sortie officielle de "L’Enfant Mitrailleuse" (éd. Oskar 2016), j’ai un roman en lecture (c’est long l’attente des retours de lectures des éditeurs…) et trois idées qui commencent à se mettre en place pour la suite.
En illustration, c'est plutôt calme à part ma modeste participation au blog vegan de l'ami Martin Page : http://monstroveganes.monstrograph.com/vegantella-illustre-par-fabien-fernandez/

Voilà, je ne viens pas souvent mais au moins vous savez tout, ou presque de ce que je peux dire. 
A bientôt !


N.B. : vous ai-je dit qu’une de mes nouvelles était sortie dans « Dimension Moyen âge », dirigée par Meddy Ligner chez Rivière Blanche ? (http://riviereblanche.com/dimmoyenage.htm) Au cas où, j’en profite aussi pour vous dire que je devrais faire partie de l’anthologie « Dimension New York » volume 2.
P.S. : Au milieu de tout ça, Ayerdhal est décédé. Je ne fais une tartine sur ce copain, plein de personnes le font, voire, comme dit Jean-Luc Bizien à sa façon : « On se rend compte que Yal est l’ami de tout le monde ». Bref, ça me fait beaucoup de peine, mais je crois que pour lui rendre hommage, le mieux est de le lire, de lire et de continuer de vivre et combattre pour la vie, la tolérance… et les droits des auteurs.