mercredi 26 octobre 2016

Mon ADN – 3 : ma brochette de moins de 5 %



 Avant de passer au derniers groupes aux plus forts pourcentage et aux éventuels détails scientifiques, voici une brochette mineure de mon ADN.


3 % de Diaspora juive : Cette composante est associée à l'exode du groupe juif du Moyen-Orient vers diverses régions d'Europe.

3 % d’Asie mineur : Cette composante est associée aux régions frontalières qui séparent l'Europe du Sud et en Asie du sud-ouest autour des mers Méditerranée, Noire et Caspienne. Cette partie du monde a vu quelques-unes arriver les premières migrations d’humains modernes ayant quitté l'Afrique il y a environ 60.000 ans. Aujourd'hui, cette composante se trouve à plus haute fréquence chez les personnes en provenance de Turquie, le Liban, la Syrie, l'Irak et les pays du Caucase.

4 % d’Asie du sud : Cette composante est associée à la région sud de la chaîne de montagnes de l'Himalaya et au nord de l'océan Indien, et autour et entre l'Indus et le Gange. Comme au Moyen-Orient, l'Asie du sud est l'une des régions les plus anciennes de l'Eurasie, et une zone continue de passage. Préhistoriquement, l’Asie du sud est le foyer de certaines branches uniques de l'arbre de la famille humaine. Aujourd'hui, l'Asie du sud est l'une des régions les plus densément peuplées du monde. Cette région comprend les pays modernes du Pakistan, de l'Inde, le Népal, le Bhoutan et le Bangladesh. 

Page de pub Correa

Les réseaux sociaux ont des bons côtés. Et j'en remercie le copain Malo Kerfriden de m'avoir fait découvrir ce documentaire.

Correa, Président, universitaire et de gauche qui a redressé sont pays par une plus juste politique équitable, en envoyant balader le FMI. 

Pour plus de détail et d'intelligence, visionnez la première partie du documentaire. Vous verrez notamment que la majorité des journalistes doivent avoir une formation "Mauvaise foi" dans leur cursus.




mardi 25 octobre 2016

Mon ADN – 2 : je suis : des pourcentages


Les humains ont migré hors de l'Afrique et ont développé des affiliations régionales au fil du temps. Ces affiliations sont présentes comme des schémas ADN et sont visibles aujourd'hui dans la variété des traits physiques qu’ils possèdent. Les scientifiques ont identifié des individus typiques, génétiquement parlant, à partir de différentes parties du globe et ont défini des « populations de référence ». Les participants à  Genographic sont en lien avec les deux populations de références qui leur ressemblent le plus génétiquement. Le brassage important des peuples au fil des âges, signifie qu'une population de référence n’est que la meilleure estimation de la diversité ancestrale d'un individu. En résumé, malgré l’évolution scientifique, l’affinage se fera au fur et à mesure du nombre de participants au projet. La fragmentation des origines est faite en 18 régions de la planète.

Mon gros morceau de 60%
Cette composante de mon ADN provient du long de la côte nord de la Méditerranée. Pendant des millénaires, cette région du monde fut une plaque tournante du commerce et des idées, et donc l’origine d’une grande partie de la culture occidentale moderne. On me dit que mes ancêtres ont peut-être été les premiers agriculteurs à migrer vers l'Europe des milliers Moyen-Orient d'années. Historiquement, cette région a été le foyer de l’Empire romain, base du développement d’infrastructures, de cité et de développement culturel. Et par conséquent terreau de l’homogénéisation des peuples.

Par rapport à mes 60%, mon identité ADN se rapproche des profiles ibérique (mais quelle surprise ?) et de Sardaigne (pourquoi pas).




Ibérique : Cette population de référence est basée sur les groupes autochtones de la péninsule ibérique (Espagne et Portugal). La grande composante de ses populations possède une forte influence des agriculteurs allant du Croissant Fertile au Moyen-Orient venus ici, il y a environ 10.000 ans. On y trouve bien sûr d’autres composantes ADN venues des îles et évidemment, une dernière part de l’ADN qui s’est mélangée lors des deux derniers millénaires : les populations venues d’Afrique du Nord.

Sardaigne : Cette population de référence est basée sur les autochtones de la Sardaigne. Son pourcentage élevé étiqueté Europe du Sud, reflète comme pour l’Ibérie  les influences du Croissant Fertile au Moyen-Orient, arrivée en Italie et en Sardaigne, il y a environ 8.000 ans. L'autre composante de cette référence vient probablement de la population pré-agricole des premiers colons d'Europe, arrivés sur ce continent il y a plus de 30.000 ans durant le Paléolithique supérieur. On trouve là encore une logique présence d’ADN d’Afrique du Nord, du aux migrations ayant traversées la Méditerranée.

Donc, mon premier morceau d’ADN me dit que je viens principalement d’Ibérie et d’Italie insulaire régions squattées par des agriculteurs venus de tous l’actuel Moyen Orient au sens large et plus récemment, d’Afrique du Nord. Sur ce dernier point, commerces, guerres, et Croisade ont forcément agit comme mixeur génétique pour mélanger tout ça. 


Mon ADN – 1 : l’origine du monde



Non, évidemment, aucun rapport avec le tableau de Courbet.
Il y a quelques temps, j’ai participé au Genographic Project. Je fais donc partie des presque 800 000 participant à avoir donné son ADN pour remonter les racines de mes ancêtres jusqu’à il y a plusieurs dizaines de milliers d’années.
Alors oui, quelque part ce que vous allez découvrir là, c’est personnel. Je le dépose en billets de blog comme une expérience humaine et plus. Le plus concerne le fait qu’on a de plus en plus de nationalisme dans les pays, des gens fiers de leurs racines, promptes à planter un drapeau au cœur de frontières de leur pays. Cette étude donne un peu de recul sur la question et rappelle ou informent ceux qui ne le savent pas, qu’il n’existe à ce jour qu’une seule race humaine. Les éventuelles différences se font par ethnies, cultures, langues, etc. Vous verrez, les flux migratoires de mon ADN sont assez étonnants.

Comment ça se passez le Genographic Project ?
Assez simplement, après avoir déboursé une somme conséquente (j’étais content du paiement d’un éditeur), vous recevez un kit de prélèvement (en anglais), vous permettant de faire un prélèvement ADN. Des petites tiges en plastique que vous passez dans la bouche et que vous renvoyez ensuite scellées dans des tubes en plastique. C’est anonyme avec un code et un identifiant.
Je vous vois venir : rien n’est anonyme. En effet, il suffirait de recouper des données entres les différentes entreprises en lien avec cette expérience pour m’identifier. Par ailleurs, se pose aussi la question du fichage de mon ADN. On remplit une fiche précisant que l’on veut, ou pas, une utilisation des résultats pour d’autres études et donc potentiellement être fiché. Ne nous leurrons pas, il est impossible de vérifier si nous sommes fichés. Cependant, outre que je n’en ai rien à faire, notre société nous oblige de plus en plus à être numérotés (N°SS, carte bleue, passeport, etc). Du coup, un peu plus ou un peu moins….
Enfin, quelques semaines après, vous vous rendez sur le site avec vos identifiants pour consulter votre histoire génétique.

Comme tout est en anglais, je vais tenter de traduire au mieux mes résultats. Certaines données scientifiques pourraient en pâtir : je ne suis pas traducteur. Par ailleurs, si d’éventuels membre de ma famille tombent sur ce blog et ne désirent pas en savoir plus, il suffit de s’arrêter à cette fin de phrase. Là.

Sachez donc pour commencer que mon ADN comporte 1,1 % de gène Néandertal. La branche paternelle part de l’Afrique de l’est pour se diriger vers l’Asie du sud et ma branche maternelle démarre presque au même point d’origine, mais une fois dans le Moyen Orient, la migration a bifurqué vers l’Asie centrale, remonte vers l’Europe centrale et rejoint les côtes ouest de l’Europe. 



Le Néandertal qui est en moi
Nos ancêtres humains modernes ont migré à travers l'Eurasie, ils ont rencontré d'autres espèces d'hominidés et se sont métissés. Ces espèces « cousines », comme l'homme de Néandertal, sont aujourd’hui éteintes. Cependant, la base génétique de presque tout le monde né hors de l'Afrique aujourd'hui comprend 1%  à 3% cent d’héritage ADN de ces hominidés.


lundi 24 octobre 2016

Retour de lecture : romans et engagement (La boiteuse / Une colère Noire)

La boiteuse, Françoise Grard (éd. Gulf Stream)
Il y a ces livres qui attirent l’œil. Le nuancier de la collection Electrogène est assez doué pour ça et surtout avec ce jaune puissant de couverture. À cela, il faut ajouter cette élégante photo qui participe au mystère d’avant ouverture. Ensuite, vous lisez la première page, ensuite, vous êtes foutu : vous ne lâchez plus le livre.
J’ai croisé l’autrice brièvement (trop ?) qui m’avait brossé un peu le tableau du livre. Puis, j’étais passé à autre chose, confiant de le retrouver dans ma pile à lire, comme ça, dans mes bonnes lectures. Mais évidemment, rien ne s’est déroulé selon mes plans. Déjà il y a une qualité de plume fabuleuse, ensuite, je trouve cette écriture « glissante ». J’entends par là, comme chaque auteur a son style, ici, on glisse d’un mot à l’autre et si on a un emploi du temps qui convient, on ne le lâche pas ; je ne parle pas de page turner nous gratifiant d’un bon cliffhanger de fin de chapitre, non c’est, là, c’est comme si on était transporté d’un mot à l’autre.
Quant à l’histoire, je pourrais vous dire qu’un couple qui ne s’entend guère plus se rend en Ecosse, qu’elle se casse la cheville sur la land et que lui l’abandonne. C’est le début de l’intrigue. Le reste, peut être est-ce un thriller, peut être est-ce de la littérature dite blanche, mais en tous cas, tout est en nuance de gris. Que ce soit le climat, l’histoire ou la psychologie des personnages. Et cette force subtile nous mène jusqu’à la fin avec brio.



Une colère Noire, Ta-Nehisi Coates (éd. Autrement)

En février dernier, j’ai lu un article sur l’auteur publié pour son passage à Paris. Je n’avais pas pu me rendre à la dédicace (au musée Dapper), mais je me suis promis de lire un jour un de ses livres car j’avais aimé son propos et son engagement.  C’est maintenant chose faite et je ne suis pas déçu. Lu d’une traite aussi, une superbe maîtrise de la langue dans une « lettre » à son fils qui est une sorte d’autobiographie de son parcours traitant de la condition noire aux USA et plus largement. Cpates nous parle du Rêve, ce monde parfait vanté par les médias, cette société parfaite et américaine avec ses petites maisons propres et bien rangées. Il continue avec ses combats dans les rues de Baltimore, à l’université, la réalité du quotidien à NYC et tout cela pour dire à son fils comment il a vécu tout ça. Il interroge sur la nature humaine, sur la société qui nous dis que le crime n'est pas si terrible (quand on parle de victime noire) qu'il y a pire ailleurs qu'il ne faut pas dramatiser à outrance. Il nous rappelle comment les blancs, depuis des siècles, traitent les noirs (dans tous les sens du terme). Du Triangle noir à la déshumanisation ou le passage à tabac par les flics sans répercussion. Loin d’un texte dénonçant pou plaintif, il est intelligent, chemine par un point de vue suivant une évolution de rencontre et de lecture le tout écrit et pensé très justement. Ici, pas d’histoire à raconter, de suspens ou histoire romancée, on est dans le réel, avec ses forces et ses faiblesses et ça fait du bien de lire ça par les temps qui courent. 


jeudi 6 octobre 2016

Retours de lectures romans et jdr

Easy Money  - David Simon, (Inculte)
Je suis assez fan de l’œuvre de David Simon depuis The Corner, la mini série, sorte de préquelle à The Wire. Sans oublier Generation Kill, Treme et plus récemment, Show me a Hero.
Voilà, six mois sont passés et vous avez visionné toutes ces séries avant de poursuivre votre lecture. Mais nous y voilà. Easy money, donc. Un livre court au découpage particulier qui donne les bases sur lesquelles l’auteur a travaillé en tant que journaliste avant de créer The Wire. Je vous recommande vivement cette lecture, surtout si vous avez aimé la série, car il vous offre une autre vision du crime à Baltimore, avec des protagonistes réels qui ont inspiré des personnages ou des mélanges de plusieurs criminels réels pour fonder la personnalité des fictifs. Mon seul reproche, serait le découpage parfois non linéaire et morcelé lors de certains passages. Rien de grave, surtout une bonne lecture immersive dans le crime, le polar et la croisée des chemins entre les deux.



 Twist again – Sylvie Allouche (Syros)
J’avais lu La vengeance d’Isis, de la même autrice. Un bon moment, une bonne lecture mais destiné à des lecteurs plus jeunes, ce qui me parle moins. Avec Twist again, Sylvie Allouche s’adresse aux 14 ans et plus.  L’histoire se déroule dans une cité de la ceinture parisienne et dans le cœur de Paris. Un parallèle qui va converger à un moment. Et au milieu coulent une riv… euh, des flics, un flingue ramassé et un trafiquant de drogue violent. Pour autant, nous ne sommes pas dans une lecture qui nous plombe le moral avec des poncifs de JT de 20h. Les personnages sont fouillés, on aborde différentes cultures des cités et on passe aisément des passages dramatiques à des pointes d’humour, le tout savamment mélangé par la plume de l’autrice.  Je ne peux malheureusement pas trop vous en dire sans dévoiler l’intrigue, mais sachez néanmoins que « Twist again » est le surnom du héro, même si je ne suis pas certain qu’il connaisse Let’s twist again de Chubby Checker. Sachez aussi qu’on traite d’idées reçues sur la banlieue délaissée et forcément, de problèmes d’ado. Une bonne lecture à ne pas manquer en attendant le prochain Sylvie Allouche et j’espère, une adaptation audiovisuelle.
Nb : je n’ai pas lu Brothers, sortie il y a quelques années chez Mango et qui est dans le même « univers ». J’espère qu’on verra un jour une réédition de ce livre.




Songe à la douceur – Clémentine Beauvais (Sarbacane)
Clémentine Beauvais profite que ses deux héros se croisent dans le métro pour amorcer une histoire d’amour. Une romance qui a ses racines dans le passé, un texte à la narratrice coupant les protagonistes pour quelques commentaires et conseils (voire fracasser ce qu’on nomme le 4e mur de la narration) et le tout flottant dans une baignoire de rimes et d’alexandrins aux senteurs agréables. Vous donner l’inspiration principale de l’autrice pour ce livre serait vous gâcher la lecture, tout autant que vous en dire plus. Sachez cependant que  la mémoire joue des tours lorsqu’un choc est trop violent, que l’amour est tout aussi sincère à un âge qu’un autre, et qu’on croit tellement tout savoir en permanence qu’on se laisse doublement surprendre par le récit. Un ton léger qu’on classerait aisément au cinéma dans la catégorie comédie romantique. Néanmoins, l’approche faite par le fond et la forme (si, si, la forme autant du texte que de la maquette) en fait un incontournable du genre. Lisez-le, aimez (parce que vous n’aurez pas le choix : je l’ai lu d’une traite) et arrêtez de croire que c’est un livre « pour les filles ». Ou alors je suis « une fille »…



Aux confins de l’Empire – Kit d’initiation (Edge)
Le marketing viral (et agressif ?) de Disney ces derniers mois faisant, on s’est revu les films, et à force (quel jeu de mots !) de lire la gamme, j’ai finalement récupéré ce coffret. En fait, je l’ai surtout acheté car les sets de dés dédiés au jeu ne se trouvent pas vraiment moins cher que ce kit. Au début, je me suis dit que je n’avais pas besoin d’être « initié » au jeu de rôles, ni à l’univers de Star Wars. Mais l’ami Sandy m’en avait dit tellement de bien que j’ai lu. Et j’ai été agréablement surpris. Je ne vous ferais pas le détail du matériel (dés, cartes, fiches, etc) car vous trouverez ça partout sur le Net. Non, je préfère souligner le fait que la lecture est fluide. Par les temps qui courent où certaines autopublications ou éditions professionnelles vous font saigner des yeux, il est bon de le dire. Une page d’introduction et nous entrons donc dans le scénario. On est guidé mais on ne nous prend pas pour un bébé, ou un gros niais, non, c’est juste une aide. On vous dit : « tiens, t’as vu ça ? Ça sert à attaquer. Et ça, laisse le de côté, on en parle plus tard, là tu dois jouer ».
C’est assez linéaire, mais on vous explique les règles une à une. Le tout est attaché à des scènes clés du scénario et pour aller plus loin, on a un livret de règle plus complet, voire LE livre Aux confins de l’Empire. Au passage, l’appréciable est aussi l’évolution des personnages (prétirés) en milieu d’histoire, une évolution bienvenue autant pour découvrir le système qui y est lié que pour le plaisir de personnaliser un peu son archétype. Les dernières pages sont autant de pistes pour des histoires à écrire par le meneur de jeu en attendant une éventuelle suite officielle. Une fois la lecture terminée, on sait à quoi chaque dé (un peu étrange même pour une roliste) sert et on n’a aucune réserve pour se jeter dans une partie immédiatement. J’arrive après la bataille car nombreux sont ceux ayant donné leur avis sur le kit. J’aurais donc tendance à dire simplement que ce kit remplit complètement sa fonction. D’ailleurs, c’est peut être pour ça que ce format se multiplie dans le milieu. Dans la foulée, je suis content que Edge n’ai pas fait de kit pour l’Ère de la Rébellion, ça aurait été dommage de faire un doublon pour trois compétences qui changent. Quand à celui de Force & Destiné qui se trouve en « nouveauté » dans votre boutique, je le trouve moins ouvert dans se possibilités en rapport à l’univers et l’époque à laquelle on fait jouer, mais il est tout de même très bien pour compléter les gammes Star Wars. Bref, parlez en au Père Noël dès maintenant, c’est la période.


mercredi 5 octobre 2016

Octogônes 2016

Jour 1 : demi-journée de convention. Arrivée sur place et je commence déjà à croiser les gens sympas, les copains et les amis. Un déjeuner asiatique en terrasse avec Marie et Jean (maîtres d’œuvre pour le festival de Montrouge) en plein soleil. Bon point de départ. Ensuite, sur place j’apprends que les démos de StoryLand (mon jeu de plateau en concours), se dérouleront uniquement les samedi et dimanche. Du coup, je saute sur l’occasion pour jouer à Dieux Ennemis (le jeu de John Wick publié par Les XII Singes avec un créa d’univers frenchie). Parties maîtrisée haut la main par Sébastien C.
J’avais trouvé le j’au un peu light à la lecture. En y jouant cette « faiblesse » n’est pas grave du tout, c’est même un plus pour la liberté d’actions et d’improvisation. Malheureusement, ça ne se joue pas très bien avec 2 joueurs mais plus à partir de 3 (là on était 5) : c’est vraiment dynamique. On glisse aisément de la position de héro à celle de dieu et le passage de l’un à l’autre est fluide. La mécanique simplifiée de Dieux Ennemis est aussi à l’avantage de l’univers et du roleplay. Tout est facile et tout crée du jeu et de l’interaction. Je vous le recommande vivement.
Ensuite, j’ai joué à un jeu de carte en deck building. Des vaisseaux dans l’espace avec des bases et des tirs laser... Pas passionnant pour moi. J’en ai d’ailleurs oublié le nom. En sortant, j’en ai profité pour me procurer Di6dent n°14, ou le Lazarus rolistique. Et me voilà bien lessivé mais content. Vivement demain !
En attendant, je vais attendre la RolisteTV team, si je ne m’endors pas avant. Demain, grosse journée avec du playtests de Section B : jdr d’espion dans les années 60.



Jour 2 : Je commence par un bon petit déjeuner à l’hôtel avec les amis Mathieu et Guillaume et on file par le tram sur le lieu des hostilités. Les parties de StoryLand s’enchaînent et surtout, plaisent. Pas mal de moment de franche rigolade avec des joueurs/joueuses motivé/es. Repas lance-pierre avec une frite et un sandwich…et toujours du café. Heureusement, les invités sont biens traités et ont des tickets repas. J’intercepte Charlotte qui me donne mon exemplaire « de luxe », de Beast (Onyx Path). Enfin, arrive l’heure du playtest de Section B. Les joueurs s’installent, toutes expériences confondues. Notamment une joueuse qui n’a jamais fait de jdr. Un peu de panique face aux dés et aux chiffres pour elle, mais au final elle sera moteur du groupe avec sa cryptographe de génie. Un véritable plaisir à mener cette partie, avec des joueurs dynamiques et motivés. J’ai relevé une ou deux faiblesses à encore corriger pour le jeu, mais dans l’ensemble, tout tourne correctement. L’après midi défile et je reprends un peu de StoryLand. Le soir, nous arrivons finalement à regrouper une bonne team pour…le restaurant Ramen du coin. Jerem’-Sycko, et la team RolisteTV. Un moment plaisant durant lequel nous avons le temps de discuter de tout et de rien. On refait aussi un peu le monde, surtout ce lui du JdR. On rentre à l’hôtel à pied, bien lessivé, mais pas encore assez pour ne pas prendre un dernier verre.



Jour 3 : Levés tôt car Mathieu doit repartir à la mi-journée. On soutien les copains et on se bouge ; StoryLand pour la matinée. Je continue à croiser des gens, des copains, etc. En vrac, j’apprends que l’anthologie Necrostorie plait à un lecteur de qualité. Yeah ! La partie de Porject Pelican que Sébastien C. a mené la veille est un franc succès. Le seul bémol de ce week-end est Millenium qui n’a pas livré la campagne Dark Side pour le jeu. Un crochet à l’étage dans la cellule de presse où on me retient prisonneir le temps d’un live d’une dizaine de minutes :




À la moitié de la journée, j’ai une conférence sur le Post-Apo. Je suis entouré de Tom pour la partie jdr, Mohand pour les figurines et Marie-Charlotte pour le GN, tout ça sous la tutelle de Raphael. Une bonne table ronde qui devrait être en ligne bientôt. Normalement, je n’ai pas dit trop de bêtises. Et enfin  dernière ligne droite, sur les rotules. Finalement je ne gagne aucun prix avec StoryLand. J’imagine que j’aurais dû passer plus de temps en démo. On ne peut pas tout faire et si j’ai pu partager des moments de jeu sympa, c’est déjà ça. Je rentre donc avec de très bons souvenirs. Merci et bravo aux orgas, aux bénévoles et aux gens sympas croisés, ces moments de déroutes intellectuels, ces grandes discussions passionnées, ces échanges sur le jeu et l’Histoire, etc…. À l’année prochaine !

Et pour conclure un aperçu de la convention par la team RolisteTV :