Jour 4
Tout compte fait, j’ai été de nouveau courir sur Main street
à Patterson. Un superbe temps, quelques personnes croisées et j’arrive de
nouveau au stade. Cette fois, j’avais le paquetage avec de quoi dessiné. Le bus
local fait l’affaire (il faut que je termine les détails) et demi-tour jusqu’à
la banque. Là, une fois les marmottes team levées on plie bagage et on se rend
à Lafayette. Juste le temps de déposer les bagages et de prendre un sandwich et
Christophe et Edouard nous abandonnent à Avery Island (ils l’ont déjà visité).
Avec Guillaume nous faisons donc nos premier pas dans le musée de la famille
ayant créé le Tabasco. Ce petit musée
est plus un lieu à la gloire de cette famille issue d’un entrepreneur
qu’autre chose. Bon, même si on a les premiers éléments de mélange de la sauce.
Ensuite, de bâtiment en bâtiment, on évolue comme dans un jeu de piste pour
découvrir la sauce, des recettes, l’usine, le stockage des barils scellés avec
du sel, etc. Petit tour intéressant mais pas incontournable, à la différence du
jardin voisin. Là c’est super beau, de quoi y passer 3 heures si on le fait à
pied. D’ailleurs, je vous recommande de prendre un petit piquenique pour une
pause et ça fait une visite sympathique avec en vrac des alligators, des
oiseaux, des bambous …
Sur place j’ai pu côtoyer les amis ‘gators. Plus précisément ;
je me suis allongé dans l’herbe pur en photographier un pur me rendre compte
une minute plus tard qu’un autre s’était faufilé discrètement à mon côté. Je me
suis décalé, après tout je n’étais pas chez moi. Je vous recommande donc vivement
Avery Island, mais surtout pour son jardin.
Ensuite, notre équipe a continuée vers New Iberia. Un
crochet important pour le fan de James Lee Burke que je suis. Ce fut une
approche comme bien d’autres villes américaines, par des kilomètres de centres
commerciaux et de parking. Je me suis résigné à penser qu’au pire ça serait une
étape de 2 minutes, mais une fois arrivés dans le Downtown, la magie du lieu s’est
dévoilée. Une petite bourgade à échelle
humaine, avec ses briques rouges, son City Hall avec clocher… et son théâtre
presque fermé. Nous nous sommes approchés avec Guillaume. L’intérieur
ressemblait à une décoration des années 30 mais l’affichage extérieur laissait
à penser un abandon depuis 2011. On a tenté notre chance, on a poussé la porte.
Ouverte. Nous sommes entré pour quelques clichés (les miens sont ratés) et nous
avons réalisé qu’en fait, dans la salle voisine, il y avait une répétition. Une
femme est venue nous voir pour nous accueillir et nous faire faire un saut dans
les coulisses pour nous dire qu’on ne pouvait pas visiter seuls. Après quoi,
nous avons reçu un message de l’autre partie de la team qui faisait une pause…
de l’autre côté de la rue. Nous avons donc fait une pause au Pub irlandais
local.
Après quoi, nous avons vu sur le plan qu’il y avait un parc
sur l’autre rive et nous avons été y faire un tour, jusqu’à la nuit tombée.
Pour l’anecdote, nous nous sommes fait interpeller par une homme sur la pas de
sa porte. Il nous a pris pour des reporters. J’ai donc discuté avec lui 2
minutes. Un homme sympathique…. Et un soutien franc de l’équipe de foot de l’Alabama….
Mauvais point pour le t-shirt tout neuf LSU de Christophe.
Enfin, retour de nuit nous avons filé vers une adresse de
restaurant… que nous n’avons pas trouvé. Du coup, dans notre vie américaine
nous avons terminé la soirée par un bowling. Deux parties de légendes que j’ai
perdu avec élégance.
A venir, une virée sur le lac La Pointe.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ecrire un commentaire (Mis en ligne après modération)