Le premier véritable jour s’est
déroulé à Houma et ses alentours. Si vous cherchez Houma, ça n’est pas très
loin de la Nouvelle Orléans. Si vous cherchez Houma dans l’histoire, c’est issu
de la tribu Amérindienne éponyme. Après, il faut ajouter la colonisation et l’exploitation
maritime local : poissons et huîtres.
Mais avant de s’y rendre, nous
avons fait un crochet par l’ancienne gare de Shriever. Au programme, vieux bâtiment,
métal rouillé, rails, et désertification. Un croquis et quelques photos plus
tard et nous nous sommes retrouvés tous les quatre sur la plantation d’Ardoyne.
Bel édifice de style gothique construit en 1893 mais fermé ce jour-là au
public. Peut-être par systématisme, j’en ai fait un croquis et quelques photos.
Enfin, avant de rejoindre le downtown historique de Houma, nous avons fait une
autre escale dans une plantation… elle aussi fermée. Enfin, Houma.
Houma donc, son centre historique
le long du cours d’eau issue du bayou. Ses tortues, son alligator et son white
trash. Comprendre par-là, un type du nom
de Reggie fier de ses racines bien proprement blanches, qui nous a expliqué
deux ou trois choses sur Houma, dont l’adresse d’un club de musique bien dans
lequel on ne se tape pas dessus. Un homme sympathique (qui nous a tout de même
réclamé deux dollars car il est sans logement), mais nous avons trouvé mieux à
Houma : son petit musée local, son « Le petit théâtre » à la
façade amicale, son hangover (burger) local, ses maisons des plus modestes au
plus chics et son soleil…
Après cette agréable visite, nous
avons tout de même visité l’extérieur d’une autre plantation. Grandes demeures
d’un autre temps imposant leur argent et leur grandeur aux plus petites où
vivaient les esclaves. Première rencontre avec une autre époque, violente….
Et au milieu de tout ça, des
églises, comme si il y avait un concours de multiples personnalités entre dieu
et lui-même pour flatter son propre égo. Impressionnant comme les routes
presque sans fin, et cette verdure partout. Il y a aussi ces gens de Louisiane
très avenant. Comme notre logeuse si amicale, si étonnée de tout, si heureuse
de recevoir un livre de Christophe. Tellement qu’elle nous propose un verre.
Nous nous rendons dans son immense maison (de luxe) où on comprend bien qu’elle
aussi est croyante avec toutes ses pancartes «believe », « god »
etc.
Notre logeuse, si amicale nous dit que c’est la reine de la cuisine et
nous invite à rester. On dit oui et nous passons un moment agréable, un peu
décalé, voire étrange à tenter de lui apprendre dans la langue de Molière
bien des mots qui ne se traduiraient pas en cadien. Heureusement, la soirée se
termine par le tarif de chaque assiette à payer. Et oui, ce n’était pas
gratuit. Les petits signes s’étaient multipliés durant la soirée, mais nous avons
été assez naïfs. Dommage. Nous avons profité de la piscine, du logement, du
soleil et du jardin… Nous avons surtout terminé la soirée tous les quatre avec
un petit verre de rhum pour nous réconforter de l’entourloupe. Et de véritables
personnes généreuses et amicales, on en a rencontré tout le temps, plus que ces
deux exemples « exotiques ».
Le jour suivant, c’est BAYOU !!!!
(et aussi camps d’esclaves et véhicules d’un autre temps).
Note : on remerciera
Christophe pour les playlists musicales en voiture et sa connaissance du
terrain, notamment pour les spécialités culinaires : ici, la boulette de
pate avec fromage, le tout ayant baigné dans de l’huile bouillante. 4000 % d
calories, mais c’est bon !
#LouisianeEnRER
Jolis croquis et joli croco
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