Ersfordbotn !
Vous avez le droit de le répéter plusieurs fois d’affilé, et si vous êtes doué,
continuez de plus en plus rapidement. Il est toujours important de jouer, non ?
Bon, sinon c’est le nom du fjord où je e suis rendu aujourd’hui. Pour ça il
faut quitter l’île de Tromso, direction nord ouest. Vous passez devant l’aéroport
(par la ligne de bus 42 ça vous coûte 50 NOK), passez sur ce pont à l’architecture
typiquement norvégienne et une fois de l’autre côté, vous continuez jusqu’à
Kaldfjord. C’est le terminus de la ligne 42. J’ai demandé au chauffeur comment
continuer (il m’a répondu avec un norvanglais douteux) et il m’a répondu de
prendre le bus 245 qui en effet vous dépose à destination. En regardant les
horaires le prochain bus était une heure plus tard. Je me suis tourné vers le
gentil conducteur de bus qui ne comprenait pas grand-chose mais faisait ce qu’il
pouvait et je lui ai demandé si c’était loin. Il m’a répondu : 9km.
Il faisait
eau, je me suis alors dit que ça valait le coup de tenter ma chance à pied (vu
que j’ai cette chance d’avoir deux jambes qui fonctionnent), et que je m’arrêterai
au pire en chemin si c’était trop loin. Une belle promenade au grand air frais
par un petit zéro degrés, c’est toujours bon à prendre.
Au bout de
50 mètre j’ai quand même demandé à googlemap ce qu’il en pensait. Du bien :
6km environ. Alors là, c’est parti ! Le premier tiers du trajet il y a un
chemin piéton-vélo qui longe la route, très praticable même en hiver. Après, il
faut malheureusement marche le long de la route, mais ici, les conducteurs vous
évitent largement en ralentissant (il est préférable de faire attention et
d’avoir un brassard rétro réfléchissant fluo bien moche). Une heure plus tard,
je grimpais les derniers mètres du virage en côte pour voir apparaître de l’autre
côté le fjord. Superbe. Calme, voire désert. Je vous le recommande, et ni en
bus ni en voiture car sinon vous n’avez pas le temps de contempler le paysage :
montagne, fjord, étendue d’eau claire, glace, neige, maison abandonnées, etc.
Je ne vous
cache pas que le plus difficile était de revenir. Cinq minutes de marches après
mon départ, j’ai croisé le fameux bus 425. J’ai continué, pour un peu de force,
je n’étais pas mécontent d’avoir pris ces barres énergisantes, surtout pour le
dernier kilomètre.
Retour au point de départ. Lorsque j’arrive à l’arrêt de bus
le 42 s’en va. Je cours, fait des signes… il accélère. Malgré tout, mon mauvais
esprit en a pris un coup sur le bout des doigts car le bus suivant était 15 minutes
plus tard. Je suis donc rentré en ville pour faire une escale café et Kanel
Snurr (brioche à la canelle) et enfin, une véritble pause car cette fois, le
ciel à l’air dégagé (pour le moment) : je ne désespère pas de voir une
aurore boréale ce soir. En attendant, je bois cette très bonne canette de Rabar
Ber (jus de rhubarbe). Et demain, c’est direction Paris.
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