Pas grand-chose à raconter de ce premier jour qui s’est
passé entre avions et aéroports. Paris, toujours le même cinéma d’ultra
contrôle par rapport aux autres pays. Arrivé à Stockholm, je découvre que ma
correspondance aura une heure de retard. Peut-être est-ce dû au brouillard
épais qui traine dans le coin. En attendant, un peu de lecture pour patienter et
un bon café. Pendant ce temps-là, des canons asperges les avions pour ne pas
que ça gel une fois en haute altitude.
Finalement, ça sera une heure et demi de retard et deux heures
à l’arrivée. Les gens sont gentils mais pas la peine de leur demander d’articuler
un anglais compréhensible. Je comprends l’essentiel, le capitaine nous dit que
ça risque de glisser dehors Oui, en effet le tarmac est couvert d’une bonne
épaisseur de glace balayée par des vents froids. La température extérieure est
correcte, si on est bien équipé. Ensuite on passe dans un mini couloir où il y
a marqué « douane », personne on continue jusqu’à une grande pièce où
se trouve LE tapis pour les bagages. Attente ; Attente.
Enfin, le sac
arrive et je sors dans l’aéroport. Je passe entre deux flics qui sourient. Là,
je découvre qu’en fait le bâtiment à même un étage, et un sous-sol (parking).
Mauvaise idée du jour : demander au chauffeur du Fly Bus où se trouve l’arrêt
du bus qui coûte deux fois moins cher pour se rendre dans le centre. Le type
fat la tronche, me dit « en bas ». Je descends, rien à part le
parking. Une famille me dit de remonter. Je me retrouve à côté du Fly Bus. Je
rentre finalement pour trouver le point info… on me dit « en bas ».
Mais gentiment. En bas…. Je me débrouille et il faut en fait traverser tout le
parking souterrain pour ressortir, traverser la route gelée et sans passage
piéton et enfin trouver l’arrêt du 42 qu’on m’avait conseillé. Une jeune femme
en short, collant épais et cheveux colorés. Même pas peur ! Je lui demande
à quel arrêt je peux descendre, in
english. Au bout d’une minute, on se rend compte que nous sommes tous les
deux français, mais pour info, le 42 fait un gros détour et le 40 arrive en 15
minute dans le centre. Ensuite, un peu fatigué je descends, je m’arme de mon
google map… Plan à l’envers, j’hésite, j’irais bien à droite... la carte me dit
à gauche….. J’aurais dû suivre mon sens de l’orientation. Et me voilà enfin
arrivé. Je fais quelques courses, e comme ici on ne vend pas d’alcool après
20h, je teste une bière sans alcool locale avec un tampon « Punk equality ».
Demain, si tout va bien, une virée en mer et des baleines….
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