Nous y voilà. Non pas de
politique car tout le monde en mange un peu trop en ce moment, je vais vous
parler de Detroit, mon roman à sortir
chez Gulf Stream éditeur (GSE) dans la collection ÉLECTROGÈNE. Hier, c’était une
journée de présentation du catalogue à venir aux commerciaux et la team GSE, m’a
fait venir. C’était intéressant de parler devant une tablée d’une dizaine de
personnes pour « vendre » son livre. Bien que mon éditrice m’ait dit
que je ne m’en étais pas mal tiré, je crois qu’il va falloir que je développe
un peu cette compétence oratoire, pas pour « vendre » absolument,
mais peut être pour hiérarchiser les informations et avoir (selon moi) un
discours plus clair. Toujours est-il que ce fut très intéressant, comme depuis
le début de cette aventure Detroit.
Aujourd’hui, j’ai envie de
partager avec vous un peu de cette expérience très enrichissante
professionnellement, littérairement et humainement. Encore une fois, je ne peux
que souligner le professionnalisme de mes éditrices, nos échanges sur le texte
n’étant là que pour le perfectionner (ce qui n’est pas forcément le cas avec
tous les éditeurs avec qui j’ai pu travailler), l’équipe GSE est présente pour
ce roman depuis le début et ça fait très plaisir d’être autant soutenu.
L’aventure Detroit a commencé par
la lecture d’un supplément de jdr, m’offrant une vision de la ville tellement
en miroir d’un personnage adolescent auquel je pensais depuis quelque temps,
que j’ai creusé, fouillé, recherché, et au final, je me suis imprégné de
Detroit. Vous aurez donc droit à un roman noir et urbain, avec trois
narrateurs. Le premier est le héros principal, Tyrell, un adolescent en proie à
des crises de violences incontrôlées qui tente de survivre entre les gangs et
le système scolaire. Le second, Ethan est un jeune journaliste envoyé par un
journal de New York pour faire ses armes de reporter, ou plutôt remplir les
colonnes du site du journal. La dernière narratrice est une Dame, avec un grand
D comme Detroit, car c’est la ville elle-même qui vous parlera. Elle a son caractère,
ses préférences et lie les différentes intrigues avec les personnages
secondaires. Au final, vous aurez un récit en entonnoir mêlant corruption,
gang, urbex, adolescence, identité, combat de chiens et évidemment, musique.
Dernier point incontournable pour qui connaît un peu la ville et son histoire
(une palette allant de The Supremes à
Eminem).
Le livre sort le 7 septembre 2017, mais les professionnels, presse
et libraires peuvent déjà contacter l’éditeur pour des versions numériques ou
des tirages « épreuves non corrigées ». Pour les autres, ne soyez
pas déçus de ne pas avoir cette primeur, car les professionnels auront au mieux
une version papier, mais pas le tirage qui fait la réputation de la collection.
C'est-à-dire avec la tranche colorée (en jaune « bus scolaire ») et
avec le vernis sélectif sur le grillage de la couverture.
Demande de Service Presse en bas de cette page : http://www.gulfstream.fr/lettre-gulf-stream-editeur.html
Demande de Service Presse en bas de cette page : http://www.gulfstream.fr/lettre-gulf-stream-editeur.html
Donc oui, il faut attendre encore
un peu. Mais il n’est pas impossible que vous ayez quelques surprises à la
sortie du roman et j’ai entendu dire qu’il y aurait un petit tiré à part de
plusieurs pages de prévues pour ceux qui ont besoin de leur dose de Detroit en avance.
En attendant, vous avez la
couverture de disponible ci-dessus, et ci-dessous, je vous glisse la capture d’écran
d’un outil m’ayant servi pour écrire le livre https://realtimeboard.com.
Un tableau blanc sur lequel coller des images, liens et post-it virtuels que l’on
peut relier comme les clichés des films de flics américains quand ils font une
enquête. Sur le coup, ça m’a permis de rassembler des références et rester
cohérent dans l’histoire. Cela peut vous servir à écrire, mais aussi pour vos
parties de jdr, notamment sir vos joueurs se servent d’une tablette pour
rassembler les infos du scénario en cours.
Sur quoi, je vous laisse, je dois
me replonger dans la préparation de mon expo sur le jazz et mon roman sur les
Dust bowls…
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