Branche : M89
Ce marqueur génétique M89 c’est environ 90 à 95% de la
population mondiale non-africaine qui le porte et ça remonte à 55 000, en
plein Moyen-Orient. Alor que depuis ce temps-là de nombreux descendant sont
resté dans cette zone géographique, certains ont préféré suivre les grands
troupeaux pour aller se promener bien plus loin au travers de l’actuel Iran ou
vers les terres de Caucase et les steppes d’Asie centrale. Une petite portion
de ce groupe de voyageur a monté sa tente en Anatolie et dans les Balkans. Il y
avait du passage à l’époque et pas de supermarché, du coup, ils devaient faire
du commerce dans le coin.
Branche : M578
Ne me demandez pas comment les scientifiques choisissent les
numéros de marqueur, mais là on arrive au M578, il y a environ 50 000 ans
de cela. Après plusieurs millénaire à squatter l’Asie du Sud-Ouest, mes ancêtres
ont repris la route pour aller explorer nettement plus à l’est, jusqu’à l’océan
Indien. Bon, ils se sont peut-être aussi disputés avec une partie d’entre eux
qui ont pris la route vers la mer Noire et la mer Caspienne. Et de toute
manière, redescendre vers la zone saharienne n’était plus une option vu qu’on
faisait cuir ses œuf juste en les mettant au soleil. En définitive, tous ont muté avant la séparation pour avoir
ce fameux M578 dans l’ADN.
Branche : P128
Il y a 45 000 ans, hommes et femmes faisant parti de la
seconde vague en partance vers le sud de l’Asie centrale s’est toqué d’avoir
aussi un mutation dans son ADN : P128.
Certains de ces descendants ont migré vers l’est ajoutant des marqueurs
supplémentaire sur leur chromosome Y. Cette lignée est parent avec plusieurs
branche de l’arbre chromo somatique Y : O, la lignée la plus commune en
Asie de l’est ; R, le principal lignage du chromosome Y d’Europe et d’Asie
centrale ; et Q, celle des chromosomes
Y partie en Amériques. D’autre ont poussé un peu le bouchon sur des embarcations
et on les retrouve chez les autochtones d’Australie.
Branche : P526
On continue car il n’y a pas beaucoup d’information sur toutes
ces petites branches. Cette mini branche regroupe ceux qui font partie de la seconde
vague de migrants autour de l’océan
Indien. Mince, encore des migrants dans mes ancêtres ! Ils partagent une mutation avec les
halogroupes : M, N, O, P, Q, R et S.
Branche : M45
Tout compte fait, une bande d’ancêtre a décidé de changer de
cap il y a 35 000 ans. Au paléolithique ils ont bravé la savane asiatique
en jouant au chasseur. Une petit mutation plus tard permet de rapprocher ce
morceau d’ADN de l’halogroupe Q, des précolombiens d’Amérique tout en gardant
des rapprochements avec d’autres européen ou asiatique. Aujourd’hui les
descendants du M45 sont rares et les généticiens en ont trouvé plus souvent en
Inde. Ces populations comprennent des groupes aussi divers que le Saora (pour
23%), le Bhumij (pour 13%) ou les Musulmans de Manipour (33%). Ce dernier
chiffre me parait étrange car un groupe dénommé « musulman » même de
Manipour, je ne vois pas comment cela peut être inscrit dans l’ADN. Religion et
ADN sont deux choses différentes pour moi. D’un autre côté, une rapide
recherche sur le net m’informe que le Manipour est un état princier depuis super longtemps
avant d’appartenir à l’Inde. Il y a une certaine classe à avoir un bout d’ADN
qui leur est relié.
On terminera ce billet par cette branche paternelle M45, la prochaine fois,
grande fin du cheminement génétique et on reviendra vers l’Europe.
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