Je sais que j’ai promis de me remettre à mon feuilleton ADN.
J’essaye pour le moment de ranger… ma tête et prévoir l’avenir. Deux choses qui
vont de paire lorsqu’on parle de romans. Si tout va bien, je me roule sous peu
dans les Dust bowls avec les années
30, la poussière et un peu de surnaturel. Wait
and see, je vous en dis plus dès que le contrat arrive.
Detroit est
définitivement parti. Loin, pour les retouches finales et ensuite chez l’imprimeur.
Il va voguer quelques mois pour revenir sous forme de papier en septembre
prochain. J’en profite pour remercier la team Gulf Stream pour leur super
travail, serein et professionnel. J’en viendrais presque à remercier mon
éditrice pour m’avoir demandé d’écrire ce roman en si peu de temps.
J’en ai presque terminé avec Detroit, la ville. Si, si …. Presque.
Je viens de renvoyer mon manuscrit bouclé à mon autre éditrice, chez Pygmalion.
Pour le coup, j’ai beaucoup d’avance. Le texte reviendra donc pour des quelques
corrections et annotations. Et puis, pour ne pas perdre le fil, je signe aussi
sous peu pour un autre texte sur Detroit. Cette fois, c’est pour du jeu de
rôle. Je devais le faire pour un magazine à la sauce Monde des Ténèbres, mais
on ne s’est pas entendu sur les détails de contrat. Rien de grave, on est
reparti chacun de son côté et voilà maintenant que le projet devrait revêtir
une autre couverture de jeu. Pareillement, le contrat devrait arriver sous peu,
je vous en reparlerais, donc.
Et puis il y a cette autre histoire, qui va se dérouler à la
Nouvelle Orléans que je suis en train de modeler. Ce fameux synopsis à
formater. Les idées commencent à se mettre en place. Pour le cadre, c’est
facile : NOLA, la musique et sa cuisine. Pour la trame globale, c’est bon
aussi. Les personnages prennent peu à peu corps avec leur passé et je me
torture donc les méninges pour savoir de quel point de vue je vais me placer
pour raconter l’ensemble. L’omniscient est par définition pratique pour avoir
une vue d’ensemble et traite les différents protagonistes « vue de dessus ».
Mais c’est là le problème, je trouve que pour mon récit, ça risque de manquer
de passion, de tripes. Du coup, il me faudrait me glisser dans la peau d’un
narrateur-personnage. Ce qui m’ôte certaines parties de l’histoire… Du coup, il
y a comme une odeur de roman choral qui se promène sur le bayou…
Et pour tout vous dire, le Nord me manque un peu… J’ai des idées
scandinaves qui commencent à pousser dans l’arrière de mon crâne.
Quand je vous dis qu’il faut que je range tout ça.
NB : je ne sais pas si je referais un billet d’ici là,
alors je précise que je serais le 18/19 mars à Montpellier, pour la convention
Au-delà du Dragon.
Je finis par une touche de teasing
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