Je reviens de Magny-en-Vexin

Je dois bien avoué que je suis agréablement surpris. Je m’attendais à un petit salon au milieu de nulle part avec très peu de visiteurs. Ce qui n’aurait pas été grave avec les rencontres scolaires préalables et la gentillesse et l’implication des organisateurs et la passion des Croq lecteurs.

Mais afin de débuter correctement, revenons sur vendredi dernier. Après un accueil au CDI du collège Claude Monet, je suis immédiatement embarqué en classe d’anglais. On m’excusera j’espère car dans l’urgence j’ai oublié de demander le nom de la prof. Toujours est-il qu’une fois le premier cap de timidité passé, j’ai eu de très bons échanges avec des élèves impliqués et intéressés. Nous avons roulé sur des rails d’un questionnaire mais nous avons beaucoup digressé (sur le jeu de rôles notamment). Donc, le premier groupe n’a pas eut toutes les réponses aux 38 questions, mais peu importe c’était bien avec une prof super et dynamique. Deuxième groupe, juste après, je suis emmené dans les couloirs du labyrinthe gris du collège (dommage avec un tel nom de se contenter de gris, mais bon). C’est une autre aventure. Là, je prends en otage une classe entière de 4^e qui n’a normalement pas cour à cette heure là. En plus en fin de journée/semaine… J’en ai presque un syndrome de Stockholm inversé. Ce groupe là était plus proche des questions. Nous avons donc enchaîné et j’ai pu leur parler de la chaîne u livre, de l’auteur au libraire avec les % de répartition de l’argent (à la louche) à chaque  étape. Un bon moment qui s’est terminé avec la sonnerie libératrice pour eux. Finalement, je les ai relâchés. Merci aussi à la prof qui s’est mise en retrait pour pousser les élèves à poser les questions.

Photo de Sébastien Féranec - 2016

Samedi, levé tôt (6h40) pour combattre travaux, grève et inondations afin d’arriver à l’heure au salon. On ne s’en est pas trop mal tiré. Sur place, la salle des fêtes qui est déjà rempli de monde. Une belle surprise qui s’est prolongée toute la journée. Et au contraire de salons parfois au centre d’un village où l’on a des visiteurs perdus qui cherchent plus des tomates que des livres, ici, tus les visiteurs étaient là pour nos romans et albums. Pour en discuter mais aussi pour en faire dédicacer.

Donc, Magny-en-Vexin, le Croq Lecture numéro un : c’est bien. Merci à tous les organisateurs. Nous sommes rentrés éreintés mais content d’un salon à bonne échelle avec un bon casting d’auteurs et des visiteurs très intéressés. Merci plus spécialement à Sébastien Féranec pour avoir orchestré tout cela d’une main de maître et à tous les lecteurs.

J’espère pouvoir refaire ce salon.