Il y a 5 jours, mon
second roman est sorti. Un petit pas de plus dans ce métier d’auteur écrivain,
un pas gigantesque dans celui des projets. En effet, ce thème, les enfants
soldats, est l’un de ceux qui me tient à cœur depuis longtemps. D’abord
sensibilisé par des grosses productions américaines, je me suis vite retrouvé à
lire des autobiographies. Des bouquins poignants, violent, des mots qui
prennent aux tripes. Ça fait dix ans que ça me trotte dans la tête. J’ai eu l’idée
d’en faire un jeu. Puis, en tant qu’illustrateur, d’en faire un album… rien de
tout ça n’a jamais pris forme. C’est pourquoi, naturellement, est arrivée cette
histoire.
Je me suis pas mal
documenté, grâce à des documentaires, des livres et des sites d’ONG comme l’UNICEF
et Amnesty International. Je ne voulais pas en faire un cliché sur les enfants
soldats africains, tout simplement parce qu’ils ne sont pas les seuls. On en
trouve presque partout dans le monde. En tout cas, dans tous ces coins de la
planète où les pays dits civilisés, ou occidentaux, sont capables de créer des
guerres pour des ressources naturelles (pétrole, diamant, gaz, etc.), ou
simplement pour vendre des armes. Car oui, si ces gamins existent, s’ils ont
une arme en mains, c’est parce que nos pays leurs vendent. Et la France est
loin d’être la dernière dans le business militaire. Je vous passe le laïus sur
le trafic d’armes permettant aux terroristes de revenir vers nous fusil
mitrailleur au poing…
Mais voilà, nous y
sommes, une histoire, un témoignage, une fiction. J’ai toujours aimé créer de l’émotion
dans ce que je fais, dessin, jeu ou autre, alors la vision du petit soldat sur
la voie de sortie, ça m’a paru évident. Et comme je voulais du positif, je l’ai
déniché au seul endroit où il se trouvait pour une happy end.
Je vous laisse lire
le livre, avec son mini dossier sur les enfants soldat à la fin. Je vous laisse
découvrir que ce ne sont pas des mômes comme les autres, qu’on les entraîne à
tuer, qu’on les drogue et qu’on les torture, ou pire. Rassurez-vous, ce livre
destiné aux ados, aborde certains de ces points uniquement de manière indirecte
ou métaphorique. Pas besoin d’en dire plus, on a compris…
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