Hier, mon roman L’enfant
Mitrailleuse a reçu son second prix littéraire : le prix Tatou’Rouge.
J’en suis très fier pour plusieurs raisons.
Déjà, c’est un vote des lecteurs et comme ce sont des
adolescents et préadolescents, c’est sincère et sans fioriture. Ils votent pour
les livres qu’ils aiment sans arrière-pensée ou calculs, du nord au sud de la France.
De plus, ils étudient les romans et en débattent en classe - parfois sur des
sujets qui ne sont pas faciles. À cela, ajoutons que L’enfant mitrailleuse s’est rendu sur le front : des parents ne voulaient pas qu’ils soient
étudiés dans un collège et un père a même voulu le faire censurer (à quel
niveau, je ne sais pas). Ma fierté n’en
est que plus grande pour ce prix. Cela signifie, au cas où certains adultes
ne s’en rendent pas compte, qu’il ne faut pas enfermer ces jeunes lecteurs dans
des bulles de « réalité parfaites », qu’ils aiment se confronter à ce
réel rugueux et qu’ils sont très sensibles à ce qui se passe dans le monde. Les
prix Tatoulu sont remis par tranches d’âges des lectrices/teurs et j’étais bien
entouré sur le podium notamment par le très beau soleil de Marie Pavlenko.
Merci aux lecteurs.
Merci aussi car pour la richesse de nos échanges lors de mes interventions dans
leur classe. Enfin, merci à l’organisation de Tatoulu, qui avance bénévolement, parfois contre vents et marées.
Parce que la littérature c’est aussi partager avec ses
lectrices et lecteurs, pas seulement un métier solitaire dans sa cave en tête à
tête avec son clavier.
nb : merci l'orga Tatoulu pour les photos.
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#FabienFernandez #Roman
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