Nous y
voilà, j’avais hâte. Je me suis donc levé tôt et j’ai rejoint le port sous une
petite neige fine et dure propulsée par un vent soufflant en continu. J’ai
longé les quais, évité pas mal de plaque de verglas et j’ai atteint le bateau.
Une demi heure plus tard on partait en mer avec les bon conseils de notre guide
autant pour repérer les baleines (les jets de respirations sont différents
selon les espèces), la sécurité à bord (façon décollage d’avion mais en plus
sympa) que le fait que s’il y a une mauvaise odeur de pourriture à un moment
donné, c’est probablement un geyser de baleine, et pas le voisin qui a lâché un
gaz.
Nous
passons sous le pont et quelques minutes (et thés) plus tard, nous sommes tous
sur le pont avant du bateau à nus extasier
devant la première baleine. Puis une seconde puis… je n’ai pas compté. J’ai
mitraillé comme j’ai pu avec l’appareil, la danse des cétacés. Pas facile. Le
brouillard, la pluie et ce vent qui s’est amplifié pour nous bombardé des
minuscules bouts de glace qu’il appelait flocons. Pas facile de tenir pendant
plus de deux heures dans les conditions climatiques avec les doigts rouges de
froid, dans la combinaison passe par-dessus nos vêtements. Au terme d’une
longue progression entre les îles norvégienne, nous avons rebroussé chemin. J’avais
bien mérité ma soupe bien chaude. Avant de descendre j’ai sympathisé avec un
couple belge qui m’a conseiller un fjord… je vais peut-être faire ça demain.
Ensuite, à peine un pied sur le quai que je suis reparti.
Direction l’office du
tourisme. Devant la file d’attente, j’ai abandonné et me suis dirigé vers le
Norsk Museum. Pour info il est gratuit et on y voit de belles choses :
peintures du nord, dont certaines m’ont fait un effet carte postale du passé.
En effet, deux d’entre elles, des paysages de Lofoten du XIXe siècle ont
traversé le temps, figeant les monts visibles de Reine et Svolvaer où je me
suis déjà rendu. Pour ceux qui cherchent les stars, il y a du Munch.
L’autre
objectif était ensuite le Tromso Museum pour aller voir ce qu’il avait dans le
ventre au niveau culture Sami. C’est environ à 3,5km au bout de l’île. Mais c’est
devenu 3,5km avec cette même neige cristallisée et le vent… de face. Avec une
option plaques de verglas et 25cm de neige. Bon, je n’allais pas non plus me
laisser faire. Le musée en lui-même est très bien, ou simplement pas mal quand
on connait déjà la culture Sami. Au rez-de chaussé il y a une expo « scientifique ».
C’est-à-dire les animaux de la région présentés (empaillés) dans de grandes
vitrines avec décors. A l’étage, on arrive directement sur les vêtements de l’homme
de Borg. Le type viking qui a été retrouvé dans un marais… Très intéressant. Petit
musée à 60 NOK pour information (je crois qu’ils font un tarif double entrée
avec le Polaria Museum – sur les expéditions polaires).
Le musée terminé, j’ai
repris le chemin du retour, mais en longeant la côte pour avoir les lieux avec
vue renseignés sur le plan. Là faut compter 4 bons kilomètres avec aucune
protection pour se protéger du vent du large. Mais ça va, la pluie avait battue
en retraite.
Et voilà
pour le moment. Si le ciel se dégage, e ressortirai ce soir. En attendant le
test du soir est un smoothie (il y en a des paquets ici) : carotte/mangue.
Bof.
En même temps tu n'aimes pas les mangues.
RépondreSupprimerTes baleines avaient l'air magnifiques. Mais le froid...