vendredi 4 septembre 2015

Inspirations pour Cœur Sauvage



Je suis comme beaucoup d’auteurs, mes inspirations sont des rencontres du hasard et de la recherche.


Je crois que le déclic pour ce roman a été le documentaire Children of Leningradsky dee A. Celinski et H. Polak (www.imdb.com/title/tt0442947), un documentaire sur les orphelins russes. Des bandes de gamins que l’on retrouve au début de l’histoire.Le documentaire s'achète en ligne mais vous pouvez le trouver aussi en ligne par morceaux :



Tout de suite est venu se coller mes passions pour le voyage, le nord, et la nature. Des expériences personnelles en Scandinavie, des ressentis, le froid… pour plus de certitude j’ai voulu me renseigner sur la Russie, la Sibérie. L’idée étant d’être au plus proche de la réalité, tout en restant une fiction. Il faut donc faire respirer l’air de là-bas, voir les couleurs et humer les odeurs. Le carnet de voyage Sibérie ma chérie de Sylvain Tesson, Thomas Goisque et Bertrand de Miollis (ed. Gallimard) m’a aidé. Des croquis, des idées jetées de la vie sur place.



Pour Moscou, outre utiliser Internet pour m'y promener virtuellement et me documenter, j'ai pris le petit guide Moscou l'essentiel (ed. Nomades). Oui, la maison d'édition qui publie mon Laponie voage polaire, comme ça la boucle est bouclée. Pour tout vous dire, c'est là que j'ai été piocher la nourriture moscovite.
 
Et puis je me suis remémoré Dans les pas du renne, de Mariusz Wilk (ed. Noir et blanc). Un roman de voyage de cet homme simple et pourtant hors du commun. J’y ai pioché dans son vécu, sa vision de la Russie, quelques expériences et dans ses lectures aussi. Je l’avais peut-être un ou deux ans avant de commencer la rédaction du roman. Rien de tel pour s’y replonger que de lire Portage, un autre de ses écrits chez le même éditeur. Mélange d’histoire et de récit de voyage. Incontournable !


De ces livres, j’en ai puisé notamment Tristia (ed. Harpo), de Mandelstam. Poète incroyable dont je suis à l’heure actuelle en train de lire un nouveau recueil. Je ne pouvais pas non plus faire sans Anna Akhmatova, poétesse percutante et tellement toujours pertinente.
Enfin, comme j’écris en musique il me fallait une thématique allant avec Johann. Pas longtemps à chercher, grâce à Internet j’ai découvert toute une flopée de groupes de Post Metal. Au passage, depuis le temps que je ne m’y étais pas trop intéressé, j’ai découvert l’arborescence de la classification du Metal. Une sorte de labyrinthe digne des rayons des grands magasins littéraire pour aider et perdre en même temps les lecteurs. Je vous invite pour ça à lire le billet précédent sur la bande son du livre.

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